Histoire de la Paroisse de La Londe

Histoire de La Paroisse de La Londe, en construction...


Une petite chapelle existait autrefois dans le quartier Vieille Londe, mais à la fin du XVIIIe siècle, sa ruine obligea les paroissiens à se rendre à Hyères ou aux Salins pour s'acquitter de leur devoir religieux. La distance de dix kilomètres étant un handicap, un décret royal de Louis Philippe et une ordonnance de l'évêque de Fréjus autorisèrent la construction de l'église actuelle en janvier 1843. Un généreux donateur à l'époque, un riche propriétaire terrien: André Augustin Allègre donne le terrain pour l'église et le presbytère. Un parchemin enterré dans les fondations du bâtiment atteste du nom de ce donateur.  
En 1844, la première pierre posée est bénie à l'issue de la grand messe du dimanche 17 novembre.
Les paroissiens montent eux-mêmes, et en trois ans, tous les murs avec des pierres provenant du Pansard. Chacun y participe selon
ses moyens et ses compétences. Une construction "amateur" !
A l'origine, l'édifice ne comporte qu'une nef centrale sans transept avec un choeur en forme de demi- coupole. Un petit escalier intérieur permet d'accéder à la tribune, de même pour le clocher. Les "mauvaises langues" de l'époque n'ont pas tort en affirmant que l'église de la Nativité a été construite trop rapidement et avec de mauvais matériaux: le vent emporte des tuiles et, un peu plus tard, une partie du plafond s'écroule.
Qu'importe ! Les paroissiens réparent les dégâts et bientôt s'ajoutent une sacristie et deux chapelles latérales. La chapelle de droite est dédiée
à la Vierge Marie et celle de gauche à Saint Joseph.
A partir des années 1880, la situation de l'agglomération évolue avec la création de la société des mines des Bormettes: 
augmentation de la population, commune autonome "distraite de Hyères" en 1901 et surtout changement de propriétaire pour l'église en 1905.
En effet, la célèbre loi de séparation de l'Église et de l'Etat donne la propriété du bâtiment à la commune désormais
responsable de son état général, l'entretien intérieur et la décoration restant à la charge de la paroisse.
Par le nombre croissant de fidèles, l'église est encore agrandie en 1922 avec la bénédiction du bien aimé curé, l'abbé Péraldi.
Deux bas-côtés sont érigés grâce à la générosité des Londais.
L'abbé Péraldi fut curé de la paroisse de 1902 à 1941.


En 1949, une des bienfaitrices, Mme Louis Marmottant, descendante d'Augustin Allègre, offre deux vitraux.
En 1982, la toiture est refaite et le rose pare la façade depuis 2007.
Grâce aux efforts de la municipalité et aux généreux donateurs, cette église de taille modeste offre accueil et lumière. Au fil du temps, elle s'adapte à la nouvelle population du village : actifs, retraités résidant à temps complet ou à temps partiel et vacanciers de plus en plus nombreux.
Des concerts y sont donnés et un bâtiment annexé au temple paroissial abrite le secours catholique.
 

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